Like a Dragon: Infinite Wealth

Notes

Quel dommage, RGG Studio nous avait récemment habitué à tellement mieux dans les histoires racontés en terme de drama, de sobriété en nombre d’arcs et de cohérence (relative), je pense surtout à Judgment et Lost Judgment mais aussi Like a Dragon et Yakuza 6.

Le poids d’avoir les deux protagonistes de la série en co-star simultanément était vraisemblablement trop lourd à porter pour un seul jeu, les arcs scénaristiques sont démultipliés et trop bazardés sur la fin, les vilains de cet épisode sont trop brouillons et leurs motivations trop peu justifiées, j’ai l’impression de retrouver le RGG Studios médiocre de l’époque PS3 à ce niveau.

Pourtant il a la bonne idée de proposer (de façon optionnelle via des séries de missions annexes) un hommage rendu à Kiryu et plus globalement à son héritage. Il n’y avait plus qu’à emballer tout ça dans une fin étendue larmoyante et j’aurais tout pardonné au scénario du jeu mais la scène post-crédit est trop courte et insuffisante à mon goût car le jeu n’a pas cessé de jongler entre la douzaine d’arcs narratifs sans donner assez de temps d’écran à ce qui paraît essentiel de conclure correctement.

Mis à part ça le jeu lui-même reprend le système de combat de Like a Dragon et le pousse encore plus loin en laissant moins de lacunes dans son système tour par tour, les tactiques sont plus plaisantes à mettre en place, le jeu assume son côté J-RPG fantaisie à fond même dans les thèmes et les combats de boss, l’épopée à Honolulu est globalement très réussie.

Mais au-delà de ça les systèmes de jeux aussi bien qu’ils le soient devenus n’ont jamais été ce que je recherchais dans les oeuvres de RGG Studio, d’où ma note qui cristalise cette déception dans ce cafouillage scénaristique trop long et pas assez impactant.